👋 Good morning sunshine ! Vous êtes 136 nouveaux lecteurs depuis notre dernière newsletter. Bienvenue dans la bande des Petits résistants ! 🧡 Pour le pot d’accueil en bonne et due forme, c’est par là (je vous y explique le pourquoi du comment du média). Et s’il fallait résumer la philosophie de la newsletter : ici, on s’informe, on s’indigne et on essaye de rire parfois. Sinon à quoi bon !
✨ Nous sommes le 17 novembre, il est donc temps de ressortir la déco des placards, et saupoudrer d’un brin de magie votre quotidien. Ça ne mange pas de pain ! Côté cadeaux et bonnes résolutions écoresponsables, on s’attaque dans ce numéro au dossier de l’occasion avec une invitée experte en la matière : Maurane Nait Mazi, fondatrice du média de la seconde main, CM-CM. Et alors qu’on ne cessera jamais de vous inciter à mieux consommer (y compris de l’occasion), on admet quand même ici que tout n’est pas si simple au pays de la seconde main.
🧑🎄 Tous dans le même bateau du “peut mieux faire mais on fait au mieux” pour ce Noël 2023. Let’s go.
💚 Bonne lecture à toutes et à tous.
Au sommaire
En tête à tête avec Maurane Nait Mazi, l’occasion en question
L’actu qu’il fallait pas louper : bulletin de note chez King Jouet
Le récap’ en vrac d’infos engagées à consommer sans modération
Débunkage de fausse bonne idée : du bio couleur locale
Notre sélection solution de l’occasion
🧡 En tête-à-tête
Entretien avec une personnalité qui fait bouger le monde. De quoi semer les graines de l’engagement et cultiver l’optimisme.
Dans ce numéro, je rencontre Maurane Nait Mazi, cofondatrice de CM-CM, le nouveau média dédié à la seconde main, dans lequel elle décrypte les enjeux et les acteurs de cette économie qui se transforme. Bien plus qu’une tendance, la seconde main s’impose aujourd’hui comme un mode de consommation… vertueux, mais pas toujours, accessible, mais pas vraiment. Le jouet d’occas’ : bonne ou mauvaise pioche pour le Noël des minus ? Entretien.
À bas les clichés.
Maurane garde de son ancienne vie de juriste, sa passion pour la recherche, l’envie de transmettre et le goût des choses carrées. Un sacré bagage. Pas de radicalisme ou de militantisme à outrance, Maurane n’est pas du genre à dénigrer le neuf et batailler pour le seconde main only. Ce qui l’intéresse dans le sujet de l’occasion, c’est celui de la consommation : questionner notre rapport à ce mode de faire (surconsommer de la seconde main fait-il vraiment avancer le schmilblick ?), et mettre en perspective le sujet en questionnant les caricatures et les raccourcis dont souffre cette économie (la seconde main réduite à la tendance et au bon plan). Et si la seconde main ne se résumait pas qu’à Vinted et le reconditionné à Back Market ? Décrypter et questionner les sujets de consommation est le dénominateur commun de nos deux médias. Inutile de vous dire : on avait 2 ou 3 choses à se raconter. Sujet appliqué à l’univers enfant pour Noël, on a fait la fermeture du café.
L’occasion, pas un cadeau ?
Questionner l’occasion comme n’étant pas la panacée a sans doute quelque chose d’impertinent pour un média dédié au sujet. Mais puisque son “combat dans le traitement de l’information est l’anti-cliché ”, alors pas le choix, il faut aller au front. “ Je m’attache avec le média à présenter le sujet de manière systémique et ne pas le traiter comme une simple tendance ou un effet de mode.” Maurane me confie : “ Même si je prône l’achat de seconde main toutes les fois où cela est possible, il est important de montrer les difficultés et la réalité de ce mode de consommation. Mon objectif c’est l’anti-caricature. Avec le risque de ne pas plaire donc.” Une manière de montrer à ceux et celles qui voudraient s’y mettre de manière globale ou pour une occasion précise, qu’ils ne sont pas tout seuls dans leur galère en somme.
À l’heure où, sous couvert de consommer mieux, on intime l’ordre aux parents pétris de bonnes intentions écoresponsables d’acheter de la seconde main pour Noël, il y a donc, parfois, une chose de négligée : la réalité. Maurane a tendu le micro aux parents qui se sont confiés à elle sur leurs difficultés.
Les 7 travaux du parent engagé.
Nous avons beau être convaincus qu’il faut faire mieux et qu’écumer les rayons jouets de Leclerc n’est pas la solution des plus vertueuses, il faut parfois se rendre à l’évidence : acheter d’occasion peut tourner à la tannée.
Au rayon des difficultés, il y a d’abord les missions impossibles. Quid des demandes précises directement liées à l’actualité du moment ? Ne faites pas semblant de ne pas comprendre. La Pat’Patrouille et son film de super héros qui fait passer Chase et Stella pour des ringards. “ La Pat’Patrouille c’est naze, je veux la SUPER Pat’Patrouille ”. Et alors que ça fait 2 ans que vous vous appliquez à compléter la collection de la brigade de Ryder, voilà qu’il faut tout recommencer à zéro. Évidemment, en tant que parent engagé, vous pensez (on vous voit ceux du dernier rang qui n’y ont jamais pensé !), pas question d’acheter 3 figurines à 28 euros sous blister : trop cher pour un usage limité, trop de plastique, trop d’emballage. Paf, vous voilà parti sur Vinted. Mais clairement l’offre n’est pas (encore) à la hauteur et il n’y a pas de trace de la référence découpée dans le catalogue de la Grande Récré. “ Les professionnels disent que pour qu’un produit soit bien référencé en seconde main il faut attendre 2 ou 3 ans ” précise Maurane. Dans l’intervalle donc, à nous de nous débrouiller avec notre conscience et mettre le curseur sur l’impact ou le plaisir. Certaines autres typologies de cadeaux sont aussi difficiles à dégoter en seconde main. Ainsi, peu d’acteurs reconditionnent les jouets électroniques des plus jeunes : pensées pour les talkies-walkies Reine des Neiges ou le micro lumineux Pokemon difficilement trouvables. Dans le cas de vente entre particuliers, et sans garantie apportée, les parents sont de plus, souvent découragés par l’achat d’occasion sur ces objets pourtant très peu éco friendly. Quid enfin des loisirs créatifs ? Une valeur sûre sous le sapin difficilement trouvable en seconde main par nature (au mieux on trouvera une boîte neuve jamais ouverte qui n’a pas plu à son destinataire).
Quand il est réalisable, l’achat d’occasion peut parfois être décourageant à cause de la charge supplémentaire que cela crée : la fameuse charge écologique dont on parlait dans une précédente newsletter. Ainsi, les alertes Vinted rendent dingues certains parents en quête de LA référence précise. La question du timing revient aussi avec, outre la nécessité d’an-ti-ci-per, la problématique du temps passé : recherche, transport, parfois besoin de “reconditionner” ou repimper l’objet. Tout cela concerne le plus souvent les cadeaux que l’on fait à ses propres enfants. Quid des enfants des autres ? Comment est-on perçu lorsque l’on offre un cadeau déjà usagé ? Partir avec son bâton de pèlerin pour s’enquérir auprès des copains de leur tolérance à la seconde main sans passer pour le radin de service. Prendre son courage à deux mains pour faire de la pédagogie auprès de papy et mamie qui ne comprennent pas pourquoi on en fait un sujet. Tout cela prend du temps, et dans une vie de parents à 1000 à l’heure cela peut avoir raison de la meilleure des volontés.
Rien n'est trop dur, les parents assurent.
Si vous n’avez pas la ref, c’est par ici. Sinon, un petit mot pour conclure.
Évidemment, cette liste de doléances n’est peut-être pas à mettre entre les mains des moins convaincus, grands-parents en tête, qui se jetteraient sans doute sur l’occasion (sans mauvais jeu de mot) pour foncer à La Grande Récré acheter du neuf rutilant. Et ne vous trompez pas, Les petits résistants seront toujours là pour vous rappeler la nécessité d’abord de moins consommer (premier réflexe d’une consommation plus vertueuse) et aussi d’acheter plus responsable (de l’occasion dès que c’est possible et du neuf « bien fabriqué » pour les plus fortiches d’entre vous.)
Le sujet est celui de l’injonction à la perfection qui nous met bien souvent la tête dans le seau. Relayer les difficultés et poser une réalité d’un mode de consommation qui a toujours existé dans le fond (“les objets circulent depuis toujours !” rappelle Maurane), qu’on aborde aujourd’hui différemment est important. C’est nécessaire pour l’intégrer sereinement dans un quotidien que l’on espère plus en ligne avec nos convictions. Pierre après pierre. La liste des 7 travaux du super parent est à retrouver dans l’article du formidable média de la seconde main. Longue vie à CM-CM !
Et maintenant que vous savez que nul besoin de se mettre martel en tête, on ne vous laisse pas les bras ballants avec votre bonne volonté. On arrive avec des morceaux de solutions dans la rubrique C’est Cadeau. Ici bas, les amis ! 👇
🤓 L’actu qu’il fallait pas louper
Décryptage de l’actu qui m’a le plus chauffée.
L’enseigne King Jouet annonce le 23 octobre dernier mettre en place un nouveau barème de notation de ses jouets, dans un souci de renforcement de leur démarche écoresponsable. Please welcome le “Jouet-Score” !
Cet indicateur propre à King Jouet et représentant une partie de l’impact environnemental des jouets, a été mis en place avec l’aide d’Ecomaison, l’éco-organisme agréé par l’Etat pour le tri et le recyclage des objets et matériaux de la maison. À la façon du Nutri-Score de l’alimentation, le barème accorde ainsi une note définie sur 10 points avant d'être ramenée à l'échelle de 5, de la conception la moins éco-responsable à la plus éco-responsable, en s’appuyant sur 3 critères : le lieu de fabrication (le plus important des critères dans le système de notation avec une note sur 4), les matériaux utilisés (note sur 3) et la composition de l’emballage (note sur 3).
À date, King Jouet a choisi de faire figurer ce label sur les articles ayant obtenu la note de 2 à 5, présentés dans le catalogue de Noël. Seuls 400 des 1 600 jouets du catalogue sont concernés.
Que penser de cette notation maison mise en place par le numéro 1 des spécialistes du jouet en France ?
Voyons déjà le verre à moitié plein et réjouissons-nous de cette volonté de transparence et valorisation des démarches responsables affichée par le leader du jouet en France ! Dans un marché du jouet relativement opaque sur les impacts environnementaux de ces produits (tout juste savons-nous que plus de 80% des jeux et jouets achetés en France sont importés d’Asie), ce barème est une première pierre à l’édifice de l’écoresponsabilité qu’il faudra faire grandir dans un futur très proche pour répondre aux défis environnementaux.
Venons-en aux réserves maintenant.
Cette initiative va dans le bon sens mais elle reste d’ordre privée et King Jouet dicte donc ses propres règles du jeu. L’enseigne décide ainsi de ne pas apposer de Jouet-Score sur les jeux et jouets obtenant une note inférieure à 2, le directeur général de King Jouet, Philippe Gueydon se justifiant : “Nous ne sommes pas là pour pointer du doigt les mauvais élèves, nous sommes dans une démarche incitative.” Mouais. C’est évident que quand on est juge et partie, il est plus compliqué de jouer le jeu de la transparence jusqu’au bout.
Cette initiative privée dans le monde du jouet est à mettre en perpective avec d’autres notations développées par des enseignes dans d’autres secteurs. On pense à Leroy Merlin qui a lancé en début d’année son “ Home Index” pour mesurer l’impact environnemental des articles dédiés à l’habitat et à la décoration, ou encore le label “Go for Good” des Galeries Lafayette qui valorisent des produits qui ont “un impact moindre sur l'environnement, soutiennent la production locale ou contribuent au développement social.” Ces initiatives fleurissent en dehors de tout cadre législatif, et s’il ne s’agit pas de hurler à chaque fois au scandale du n’importe quoi, il est clair que ce genre de notation privée, donne envie que la puissance publique s’empare du sujet pour plus d’homogénéité et de transparence. De son propre aveu, King Jouet précise sur son site internet : “Nous anticipons sans doute un système de notation qui sera commun à la filière du jouet dans un futur plus ou moins proche.” C’est à souhaiter, mais ça ne sera sans doute pas demain la veille car à chaque mise en place d’un label applicable à un secteur, les combats font rage entre les différents acteurs. Ainsi l’Éco-score, prévu par la loi AGEC depuis 2020, concernant l’impact écologique des produits alimentaires, fait-il toujours l’objet d’âpres négociations entre les associations environnementales et le gouvernement accusé de se laisser manipuler par les lobbies, 3 ans après sa volonté de mise en place.
La deuxième réserve enfin, concerne les critères retenus par King Jouet qui se base seulement sur des indices d’éco-conception. Les critères de notation vont sans discussion dans le sens d’une réduction de l’impact environnemental des jouets et il faut s’en réjouir. Mais quid des données sur le plan de la santé environnement ? La bonne note du Jouet-Score ne garantira pas qu’un hochet fabriqué en France et sans packaging est vraiment exempt de produits nocifs pour les enfants. Cette information est pourtant cruciale pour le public de l’enseigne. Par ailleurs, d’autres données n’ont pas été prises en compte comme les engagements sociaux et sociétaux relatifs aux jouets (inclusion, représentativité, sensibilisation aux enjeux environnementaux etc.)
Concluons par une note positive et parions que cette initiative fasse effet boule de neige pour la suite et très vite. Verre carrément plein. Tchin !
💡 Sur le même sujet - relire notre interview d’Elsa Fichebin, fondatrice de Coqo, porteuse d’une solution pour redonner le pouvoir de consommer aux parents.
🗞️ Le récap’
Un condensé d’infos engagées à consommer sans modération.
👉 Plusieurs associations de consommateurs européennes déposent mardi 7 novembre une plainte administrative contre les principaux fabricants de bouteilles plastiques pour greenwashing dénonçant “des allégations commerciales trompeuses sur la recyclabilité des bouteilles de grandes marques, comme Coca-Cola HBC, Danone et Nestlé Waters”. Les associations dénoncent notamment la présence de la mention "100% recyclable" sur les bouteilles d'eau, alors que le taux de recyclage des bouteilles seules en PET, est estimé à seulement 55% dans l'UE, et les chances qu'elles servent à fabriquer une nouvelle bouteille sont d'environ 30%. C’est léger.
👉 En partenariat avec l’ADEME (l’Agence de la transition écologique), le Conseil national de la consommation (CNC), publie la 3ème édition de son “ Guide pratique des allégations environnementales ” pour les produits non alimentaires. “ Bio ” , “ Compostable ”, “ Recyclable ”, “ Dépolluant ”, “ Naturel ” : l’objectif est d’aider les consommateurs et les professionnels à faire le tri dans la jungle des allégations ! Pour Emilie Spiesser, référente sur la consommation plus responsable à l'ADEME, “ il est essentiel de barrer la route aux producteurs qui n’y voient qu’un filon commercial. Il s’agit de ne pas décourager ceux qui tentent honnêtement d’améliorer leurs pratiques et ne pas décourager les consommateurs qui consentent parfois un effort financier pour soutenir leur démarche supposée.” Bien dit.
👉 Manon Brzostek est orthophoniste de formation et star des réseaux grâce à son compte @daroniefoodclub avec lequel elle partage avec humour et sans prise de tête des conseils de nutrition pédiatrique. Elle co-signe avec Aurel Alicot “Croc Marelle”, un livre pour enfant pensé comme un outil pour accompagner les minus (de 18 mois à 7 ans environ) à table dans leur découverte alimentaire, avec un objectif : remettre de la joie et du cool dans les assiettes. Comme un écho à nos bonnes reco sur l’alimentation des enfants développées dans notre newsletter dédiée. Forcément, on valide !
🙅🏽♀️ La fausse bonne idée
Je débunke pour vous la fausse bonne idée du parent qui veut super bien faire. Because nobody’s perfect. Sauf ma mère.
Pour réduire les impacts environnementaux de son alimentation, faut-il acheter bio, local, en circuit court ou les trois ? La question a de quoi tordre les neurones du consommateur engagé qui veut faire au mieux… sans trop alléger son porte-monnaie.
Vous vous en doutez, la réponse est dans la question. Dans l’idéal il faudrait acheter bio, local/en circuit-court (et puis bien sûr en vrac et de saison #parentparfait pour faire une purée maison) mais avec le prix du bio qui monte en flèche, d’éventuels doutes sur le sérieux des labels, du suremballage à gogo parfois, il est légitime de se poser la question de l’intérêt d’acheter du bio à tout prix. Après tout, ne vaut-il mieux pas dans tous les cas, soutenir l’agriculture locale et acheter chez les voisins plutôt que d’infliger à une pomme bio venant d’Espagne par la route, le trajet vers votre assiette ? Et bien la réponse est non.
En 2021, le Réseau Action Climat révélait ainsi que 84% des impacts écologiques de notre alimentation résultent de la manière dont les denrées alimentaires sont produites. Sous-titre : le transport des produits ne représente qu’une part marginale de l’impact environnemental d’un produit. L’explication ? “Ces impacts résultent avant tout de la phase de production agricole, qui concentre la majorité des gaz à effet de serre et des autres impacts environnementaux (pollutions de l’eau, de l’air et des sols, destruction de la biodiversité, écotoxicité, etc.) causés par notre alimentation.”
Il n’est pas question ici de recommander d’acheter de la pomme bio d’Espagne à tout prix alors que vous avez un verger à proximité. Mais le manger local selon Réseau Action Climat n’a véritablement de sens que s’il s’inscrit dans des logiques de modèles agricoles durables (agriculture biologique et agroécologie, élevage biologique ou plein air, élevage herbager extensif en ce qui concerne les ruminants…). À noter que certains agriculteurs ne sont pas labellisés bio pour une question de coût (label payant) mais ils peuvent tout de même appliquer des critères tout aussi stricts. Il s’agit donc de se renseigner ! Et boum une charge mentale en plus ;)
🎁 C’est cadeau !
Parce que vous avez mieux à faire que des recherches Google, je sélectionne pour vous les meilleures adresses de seconde main en ligne.
Quand après 28 alertes Vinted et 5 achats à l’unité avec les frais de port associés, on finit par récupérer des jouets cra-cra avec des pièces manquantes, on peut avoir tendance à se décourager. Parce que dans la vie il n’y a pas que Vinted et Le bon coin, voici quelques bonnes adresses d’e-shop spécialisés dans la seconde main kids. Si tous les freins liés aux difficultés évoquées ne seront pas levés, cela pourrait vous éviter tout de même bien des galères. Let’s go amigo pour les cadeaux d’occasion à portée de clic !
YOTI - Acteur de l’ESS (Economie Sociale et Solidaire), Yoti collecte les jeux et jouets usagés et les reconditionne au sein de la maison d’arrêt de Bois d’Arcy dans un atelier de réinsertion professionnelle. Vous retrouverez plus de 6 000 références sur leur boutique en ligne. Jacques Grimond, co-fondateur de Yoti, nous avait raconté l’aventure dans la newsletter “Balance ton jeu” !
EMMAÜS - Autre acteur de l’ESS (très) bien connu, l’eshop militant d’Emmaüs regorge de solutions de seconde main pour les enfants.
DE MÔME EN MÔME - Puériculture et jouets d’occasion à portée de main chez De môme en môme, qui pratique également le déstockage de produits neufs (pas de la seconde main à proprement parlé donc) de grandes marques à petits prix provenant de boutiques ayant fermé.
BADOUM BADOUM - La seconde main pour enfant de 0 à 6 ans se trouve chez Badoum Badoum avec des jouets, de la puériculture, des livres et même des vêtements !
KIDIBAM - Courez découvrir l’offre vitaminée de Kidibam pour Les petits résistants de 0 à 8 ans ! Il se pourrait même que vous y trouviez du SUPER Pat’Patrouille. 🙊
Suite au prochain numéro !
🧡 À dans 15 jours dans vos boîtes mails et à tout de suite sur les réseaux !
🗣️ D’ici là, le décompte des nouveaux venus continue. Affolez le compteur en invitant vos amis à rentrer dans la bande !
🙋♀️ Un bon samaritain t’a transféré cette newsletter et tu es déjà accro ? Par ici pour la recevoir direct dans ta boîte et embarquer dans la bande des Petits résistants :