👋 Salut Les petits résistants !
12 boîtes de chocolat, quelques cadeaux et 1 grippe plus tard, la voici la voilà cette newsletter de rentrée !
On dirait que 2025 a décidé de ne pas y aller par quatre chemins en mettant rapidement les pieds dans le plat : mégafeux et super cauchemar à Hollywood, coming out (?) extrémistes des ténors des réseaux sociaux qui n’augure rien de bon pour les droits des minorités, mais qui, en revanche sent très bon pour l’avènement des fake news en tout genre. Bref, 2025 nous sert sur un plateau des sujets qui sont la raison d’être du média Les petits résistants : l’environnement et les real news.
Si, avec les nouvelles du moment, et à 4 jours du retour au pouvoir d’un climatosceptique à la tête de la première puissance mondiale (Hi Donald), vous vous sentez un peu éco-anxieux, rassurez-vous, vous n’êtes pas seuls ! Récemment, une amie me disait : “Ça n’a aucun sens de sensibiliser les enfants à l’environnement. À quoi bon ? Il faut les protéger de toute cette anxiété ambiante plutôt et leur lâcher la grappe!”
Pour ou contre laisser tranquille nos enfants sur le sujet ? On en parle dans ce numéro !
📆 Avant de faire une plongée dans la nature, notez dans vos tablettes : un live Linkedin se tiendra jeudi prochain. Comment concilier vie professionnelle, rôle de parent et convictions écologiques ? Je discuterai avec Rémi Harinck et Antoine Le Guilloux, fondateur du festival de la paternité, de cette thématique au carrefour des enjeux sociaux, environnementaux et professionnels. Charge mentale accrue, inégalités de répartition des tâches, impact des horaires de travail sur la vie familiale, ça vous parle ? Par ici, pour vous inscrire et en discuter ensemble !
🧡 Place au nouveau numéro. Bonne lecture à toutes et à tous !
Au sommaire
Portrait : Marie Collette, l’écologie à hauteur d’enfant
Fo-fo-focus : Comment éviter la crise d’angoisse écologique chez les enfants ?
Le vrac d’actu
C’est cadeau : Écologie : éduquer, sensibiliser, s’amuser
🧡 En tête-à-tête
Entretien avec une personnalité qui fait bouger le monde. De quoi semer les graines de l’engagement et cultiver l’optimisme.
Dans ce numéro je rencontre Marie Collette, messagère positive d’un avenir durable, elle accompagne avec Graine de citoyens, les nouvelles générations dans la découverte du développement durable, avec toujours, toujours, un soupçon d’optimisme. Ça nous parle ! Entretien.
“Partage et transmission”, voici les mots avec lesquels Marie se définit. On rajoutera optimisme et dynamisme pour finaliser le portrait en 4 mots et le tour est joué !
Avant de créer Graine de citoyens, Marie Collette évoluait dans le monde de la communication et de la stratégie, au service d'entreprises engagées dans le développement durable. Son premier poste ? Organiser un événement interne pour partager les bonnes pratiques en entreprise. Pour ce qui est de la transmission et la sensibilisation, c’est tout bon. Puis le déclic de la maternité et une crise du Covid qui passe par là, elle s’interroge : comment donner aux enfants l'envie de s'engager, sans leur transmettre l'angoisse qui entoure parfois les questions environnementales ? Frustrée par l'inertie des grandes structures, elle décide de créer un projet à impact concret et positif. Ainsi naît Graine de citoyens.
“Ma conviction est que le développement durable est un sujet porteur d'espoir et de motivation. Si les enfants grandissent avec cela, ils auront envie de s'engager quand ils seront grands.”
L'objectif de Graine de citoyens est simple : sensibiliser les enfants au développement durable de manière ludique et joyeuse. Pour cela, Marie conçoit, grâce à l’aide d’experts et de psychologues, des outils pratiques et inspirants. D’abord des carnets pour les familles, pensés pour créer des moments de partage autour de thématiques essentielles (biodiversité, mobilité durable, zéro déchet...) avec des activités variées pour parler à toutes les intelligences des enfants. Puis elle développe des supports pédagogiques avec des partenaires engagés, comme par exemple la SNCF, avec qui elle conçoit des supports à destination des enfants sur la mobilité douce. Des conférences enfin dans lesquelles Marie partage son expertise sur l'éducation à l'environnement et livre des clés aux parents et enseignants pour aborder ces sujets sans anxiété.
“On parle souvent de protection de la planète, mais en réalité on se trompe de sujet.”
Car les clichés sur l’écologie ont la vie dure ! L’image des écolos mignons qui veulent sauver les pâquerettes ? Très peu pour Marie. “Je suis agacée par la mauvaise perception que peuvent avoir les gens sur le sujet du développement durable. Je pense qu’il faut faire comprendre qu’on se tire une balle dans le pied en ne changeant rien à nos modes de vie. Et qu’au fond, le sujet du développement durable c’est celui d’éviter que nos enfants vivent dans un monde avec 4 canicules et inondations par an.”
“Ce n'est pas la fin du monde, mais la fin d'un monde.”
Face à ceux qui pensent qu'il est inutile de sensibiliser les enfants à l'environnement, Marie a une réponse claire : “Dans tous les cas, à l'école, à la télé, sur les réseaux sociaux, ils entendront parler de ces enjeux.” Alors plutôt que de nier le sujet ou l'aborder sous un angle dramatique, elle préconise une approche constructive : “Nous ne sommes pas obligés d’avoir toutes les réponses. Mais notre rôle d'adulte est d'accompagner les enfants dans leur compréhension du monde. Il ne s'agit pas de leur faire peur, mais de leur montrer que, s’ils le souhaitent, ils ont un rôle à jouer. Et surtout, qu'il existe des solutions.”
Tout de même, que répondre aux enfants qui crient à la fin du monde en voyant l’actualité ? “Ce n'est pas la fin du monde, mais la fin d'un monde ! Celui basé sur des valeurs d’hyperconsumérisme notamment et dont on sait qu’il n’est plus soutenable. C’est cette société que l’on vient questionner.”
Pas étonnant dès lors, qu’à la question “quelle serait ta première mesure si tu étais ministre de l’éducation ?”, Marie réponde : “Je sortirais l'école des murs, pour que les enfants puissent comprendre le monde en l'expérimentant : visiter une usine, explorer une forêt, observer un écosystème... On ne peut pas aimer et protéger ce qu'on ne connaît pas.”
Une vision qui l'anime au quotidien et qu'elle transmet avec une énergie contagieuse. Une ode à la pédagogie par le faire parfaitement validée par Les petits résistants!
💡 La bonne reco de Marie Collette
Je suis une fan absolue de voyage, de nature et de beaux paysages. Pour continuer à voyager en famille en prenant soin de notre planète, j’adore le site mollow.eu. Je vais y chercher des idées de voyages en France ou en Europe pour m’inspirer et des itinéraires concrets en train pour m’aider à organiser.
🔍 Fo-fo-focus
Imaginez : votre enfant vous demande un soir entre la poire et le fromage comment on se débrouillera pour boire quand il n’y aura plus d’eau au bout du robinet, pourquoi les ours polaires s’étouffent dans des sacs plastiques et pourquoi la moitié d’Hollywood est partie en fumée il y a 2 semaines. Quand il s’agit de rassurer sur l’absence de monstre sous le matelas et la venue du Père Noël le 25 décembre, nous, les parents, sommes plutôt premiers de classe de la parentalité. Mais sur les problématiques liées à la crise environnementale, on aurait plutôt envie de creuser un trou. Sur Instagram, Anne M., maman d’1 enfant de 6 ans nous partage : “Mon fils est rentré de l’école en rapportant les paroles d’un copain qui lui avait dit que la planète allait bientôt exploser parce qu’il faisait trop chaud. J’ai répondu rapidement que ça allait aller. Étant moi-même assez anxieuse, je n’étais pas capable de le rassurer davantage.”
👉 Comment repérer l’éco-anxiété chez son enfant ?
L’équipe du service de psychiatrie de l’hôpital Robert Debré a listé plusieurs symptômes :
votre enfant rapporte des inquiétudes sur les conséquences du réchauffement climatique (→ la montée des eaux, la disparition des forêts, etc.)
votre enfant présente des pensées autour de sa responsabilité dans la pollution de la planète
votre enfant s’inquiète des conséquences directes sur sa vie avec une peur de l’avenir (→ “quel intérêt d’aller à l’école, si on va tous mourir?”)
votre enfant présente des signes physiques (→ perte d’appétit, cauchemar, etc.) quand il évoque ses inquiétudes autour de l’écologie
votre enfant est en colère contre la société, et les adultes (→ pas à la hauteur des enjeux etc.)
👉 Comment réagir et accueillir la parole de son enfant (sans perdre la face, ni son calme) ?
“Il faut que les parents reconnaissent le problème et y répondent sereinement, avec des raisonnements adaptés à l’enfant.” conseille le Pr Fabian Guénolé, psychiatre des enfants et adolescents, chef de service au CHU de Caen. Comprendre : ne faites pas semblant d’avoir du linge à étendre et de ne pas avoir entendu la question. Face it ! Et good luck 🫤😅
Résumé des 3 étapes à respecter selon les experts psychiatres de l’hôpital Robert Debré :
1- Dialoguer et discuter avec son enfant, en validant ses préoccupations (“je comprends que tu sois inquiet ou en colère”) pour comprendre son niveau de compréhension des enjeux écologiques et apporter une réponse adaptée. Inutile de rentrer trop dans le détail avec un enfant de 5 ans qui ne connaît pas nécessairement les conclusions du dernier rapport du GIEC. Cela pourrait l’angoisser pour rien.
Les médecins recommandent aussi d’utiliser “le test de réalité” qui vise à relativiser la fréquence de survenue d’un évènement, pour relativiser le risque d’y être confronté directement à l’échelle individuelle. Par exemple, un tsunami à Paris : peu probable.
2- Formuler des perspectives positives, en mettant l’accent sur les actions menées par des associations ou des militants par exemple et montrer à son enfant “qu’il y a des personnes qui sont vraiment sur le coup”.
Le psychologue Yvan-Marc Juillard précise dans une interview au magazine Géo :
“Il faut veiller à expliquer aux enfants que des adultes intelligents recherchent des solutions constructives. Parler des récupérateurs d’eau pour lutter contre la sécheresse, du paillage des terres agricoles, d’innovations pour dépolluer les océans peut rassurer l’enfant. À cela, les petits ont aussi besoin d’avoir des exemples d’adultes qui défendent leur avenir et savoir qu’ils peuvent se reposer sur eux. C’est Greta Thunberg, la tata ou le tonton joyeux-écolo de la famille”.
Trouver la figure qui incarnera l’espoir, les morceaux de solution et… l’action !
3- Passer à l’action !
“Plusieurs études ont montré qu’en écologie, les actions des enfants étaient associées au sentiment d’espoir.” Donc dès le plus jeune âge, il est important de sensibiliser pour montrer que l’on a un pouvoir d’action. Par exemple :
chercher avec votre enfant une organisation avec laquelle il pourrait s’impliquer pour des actions de protection de la planète
prendre des mesures en famille pour minimiser votre impact sur l’environnement (→ acheter en seconde main, baisser la température du logement, éteindre les lumières, privilégier la mobilité douce etc.)
passer du temps dans la nature
“Il n’y a rien de pire que de se retrouver face à un problème immense et sentir n’avoir aucun pouvoir. Des actions à petite échelle sont ici la solution d’autant que l’enfant se calque toujours sur le comportement des adultes. Planter une fleur n’est pas un acte anodin ou insignifiant pour les abeilles autour de nous. On les nourrit, on nourrit d’autres insectes, et c’est comme ça qu’on les aide à survivre. Donner une vraie dimension à ces petites actions c’est solidifier le sentiment de pouvoir que peuvent avoir les enfants sur demain” rappelle Yvan-Marc Juillard.
🎙️ Sur le sujet, on donne la parole à Fanny du compte Instagram @petites_mains_sales
Plutôt que parler éducation ou sensibilisation à l’environnement, Fanny préfère mettre en avant la nécessité de “faire aimer le vivant” aux enfants. Elle nous en parle dans cette note audio carrément inspirante avec des tips très concrets pour les parents !
“Nous n’avons pas besoin de connaître le nom de tous les êtres vivants que l’on croise pour s’y intéresser. Ce qui est intéressant c’est de regarder son évolution et de partager cela avec son enfant. On peut le faire avec un arbre au fil des saisons. Inconsciemment, on crée un lien avec cet arbre, on s’y attache, et petit à petit, on prend conscience qu’il est là et qu’il existe. Et ça n’a pas de prix.” 🧡
👉 Et concrètement ?
Pour vous inspirer et vous donner du courage dans vos discussions avec vos enfants, on vous conseille :
la super newsletter La Gifle d’Amandine Fréry, fondatrice du magazine Missions Plancton (retrouvez son interview par ici !), dans laquelle elle partage les questions des petits sur l’écologie et des réponses adaptées à coups de jolies métaphores. Illustrations : “La différence entre la météo et le climat ? La météo c’est un match de foot. Le climat c’est une saison de football entière. Tu peux perdre un match mais gagner la saison. Pour le climat c’est pareil : ce n’est pas parce qu’il fait froid un jour que le climat ne se réchauffe pas.” Et les gaz à effet de serre ? “C’est comme une couette autour de la planète. Plus tu libères des gaz à effet de serre, plus la couette gonfle et la planète a chaud. Pour retirer la couette, il faut diminuer les gaz à effet de serre et agir dans son quotidien en prenant … sa trottinette par exemple !”
le chat GPT du GIEC : l’outil “Climate Q&A”
Concrètement, votre enfant vous pose une colle sur l’écologie ? Interrogez l’outil et il vous apportera une réponse sourcée (sur la base des rapports du GIEC), correcte, avec des idées de métaphores pour adresser le message à l’enfant de la meilleure manière qui soit.
Pour plus de détails, allez lire notre interview de Théo Alvez Da Costa, l’un de ses cofondateurs. Et pour tester la solution, c’est par ici ! PS. Cliquez sur le petit écrou pour pouvoir sélectionner l’audience souhaitée (→ children) et posez votre question en français si vous préférez une réponse en français. Enjoy !
🧡 Pour soutenir Les petits résistants, vous pouvez faire un don.
Chez nous, la RSE a une définition bien particulière : Responsabilité Sociétale et Environnementale… des parents ! Ici, pas d’auditeurs ni de bilans annuels, mais un examen implacable dans 20 ans, mené par des experts en culottes courtes devenus grands : nos enfants. Si tout se passe bien, peut-être nous diront-ils “merci” (ou, plus réalistement, un “c’est cool”).
En soutenant notre média, vous participez à valoriser cette mission invisible mais essentielle, menée par les parents convaincus que l’éducation est la clé pour bâtir une société plus juste et durable.
En tant que média d'information reconnu d'information politique et générale, Les petits résistants est habilité à recevoir vos dons via l'association J'aime l'info. Vous pouvez désormais nous faire un don unique ou mensuel (défiscalisable à 66% : un don 30 euros = 10,20 euros après déduction fiscale).
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🗞️ Le vrac d’actu
Un condensé d’infos engagées à consommer sans modération.
👉 “Avant 3 ans, pas d'écran” ! Et c’est le nouveau carnet de santé qui le dit. La problématique de l’exposition aux écrans est l’un des nouveaux sujets désormais intégrés au carnet de santé depuis le 1er janvier 2025 (avec notamment l’endométriose, l’activité physique pratiquée par l’enfant, la santé mentale des mères). Pêle-mêle non exhaustif des recommandations :
“Ne laissez pas votre enfant dans une pièce où un écran (téléviseur, tablette, ordinateur…) est allumé, même s'il ne regarde pas.”
“Dans les transports, plutôt que de donner votre téléphone à votre enfant, pensez à prendre des livres, une boîte de jeux ou de quoi dessiner.”
“Essayez aussi de réduire votre propre temps d'écran en présence de vos enfants pour rester disponible et renforcer votre lien avec eux.” Capiche les parents ?
Pour rappel, selon une étude de Santé publique France, un enfant de 2 ans passe en moyenne 56 minutes devant un écran chaque jour. Ça vaut le coup de sonner le rappel des règles donc.
👉 Alerte greenwashing. Au rayon “quel culot”, placé en tête de gondole, on retrouve l’ancien premier ministre de l’intérieur, Christophe Castaner : “Nous sommes en train de créer une TVA sur des produits jugés trop populaires : il y a un effet moralisateur dans tout cela qui m’exaspère.” Les produits jugés trop populaires ? Les produits de la marque Shein dont il a intégré en décembre dernier le comité sur la responsabilité sociétale de l'entreprise. Cette nomination a déclenché la colère de la fédération française du prêt-à-porter féminin qui y voit “un signal alarmant à l'heure où des mesures concrètes sont attendues pour contrer les dérives de l'ultra fast fashion”.
👊 La BBC a récemment visité le « village Shein » en Chine où près de 5 000 usines travaillent au service de la marque. Résultat des courses pour les travailleurs : 75 heures par semaine travaillées / 1 jour de repos par mois / rémunération à la pièce réalisée. Une merveille de progressisme social.
👉 Moins c’est cher, plus c’est sucré ? Si vous dégainez parfois des petits pois, des cordons bleus, une pizza surgelée ou du pain de mie pour faire dîner rapidos les enfants, choisissez les plus chers du rayon pour éviter la cata nutritionnelle : c’est en substance ce que révèle une nouvelle enquête de l’association Foodwatch qui dénonce le sucre ajouté dans les produits alimentaires du quotidien, la dose variant en fonction du prix de vente.
“Le sucre est partout et surtout dans les produits à petits prix de marques distributeurs. Malgré leurs discours d’alliés des consommatrices et consommateurs, E. Leclerc, Auchan, Carrefour, Coopérative U et Intermarché fabriquent et mettent en rayon des produits plus sucrés que la moyenne, à bas prix.”
🎁 C’est cadeau !
Parce que vous avez mieux à faire que des recherches Google, j’ai sélectionné pour vous des idées pour sensibiliser les enfants à l’environnement
🪀 À mettre dans toutes les petites mains pour apprendre en s’amusant
👉 Les jeux Bioviva : pionniers sur le sujet de la sensibilisation des enfants à l’environnement avec notamment pour les plus jeunes, les jeux Playa Playa ou Viva Montanya et pour les plus grands Famille (presque) Zéro Déchet - Ze jeu
👉 Les jeux Sloli : jeux écoconçus pour sensibiliser les enfants au développement durable et à la préservation de la nature. Et par exemple, Go les végétaux ou encore Mission Océan.
📚 À mettre sous les yeux - les reco de lecture par Marie Collette
👉 “Il y avait une maison” (éditions La Cabane Bleue) - 0-5 ans
Ce livre parle de toutes ces actions que nous faisons, nous les humains, sans nous rendre compte de l’impact qu’elles peuvent avoir sur les autres espèces. La richesse des situations dans l’album permet d’aborder tant de thèmes comme la déforestation, la pollution... Le livre termine sur une note positive et pousse à l’action. Il est édité par une maison d’édition française très engagée : papier responsable, encre végétale, sans pelliculage plastique, pas plus de 8 livres par an, fonctionnement coopératif…
👉 “Le doudou du roi Léonard” (éditions Circonflexe) - 5-10 ans
Il était une fois le roi Léonard, qui était tellement riche qu'il pouvait s'acheter tout ce qu'il voulait. Les objets un peu usés ou brisés sont aussitôt jetés par la fenêtre, devant son château et rapidement remplacés par des objets flambants neufs. Mais un jour son doudou irremplaçable se casse... Un album que je trouve drôle et idéal pour aborder les dérives de notre société de consommation avec des mots et des références d’enfants, suivi de quelques pages d'astuces pour éviter le gaspillage inutile.
👉 “Découvre les grands singes avec Amandine Renaud” (éditions Plume de carotte) - 10 ans et plus
Toute une collection de superbes livres-photos reportages centrés sur des récits d’explorateurs actuels, passionnés de nature. C’est beau, c’est concret, c’est humain et c’est aussi une très belle maison d’édition engagée.



🎙️ À mettre dans les oreilles - les reco de podcasts par Margot Helfter
Dans une précédente newsletter dans laquelle on vous incitait déjà à mettre le nez dehors, Margot Helfter avait partagé avec nous des idées de podcast. Les re-voici : Animalia, Bestioles, Histoires nature de la Petite Salamande, Wild, Les p’tits drôles, Radio Bambou. Par ici pour les détails.
Suite au prochain numéro !
🚀 On se retrouve dans 15 jours pour pousser les murs de nos classes d’école vers l’extérieur et explorer le monde des apprentissages au grand air.
🧡 Si ce numéro vous a plu, partagez sans modération ! Un like, ou un commentaire sont aussi toujours les bienvenus.
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